Je vais profiter de ce post pour rendre un petit hommage à James Yimm Lee. N’allez pas demander à votre entourage qui était cet homme, vous ne trouveriez certainement pas beaucoup
de réponses. Né en 1920, à Oakland – Etats Unis, il doit sa notoriété dans le microcosme du Wing Chun et du Jun Fan Gung Fu principalement grace à son amitié avec Bruce Lee.
Cependant, il a quand même eu le temps d’écrire plusieurs ouvrages au cours de sa vie, dont un intitulé « Wing Chun Kung Fu ». Ce livre présente les bases de la version
modifiée que lui avait enseigné Bruce Lee. On y retrouve également des images de Ted Wong, autre disciple de Bruce Lee. Un livre simple et direct pour expliquer les fondamentaux du style.
Pour ma part, j’aime beaucoup sa vision des arts martiaux et la manière dont il a mené sa vie, modeste et remplie – malgré le peu d’écrit qu’il a laissé derrière lui, et donc le peu d’information
sur ses pensées (en 1940, le partage de l’information n’était pas chose aisée). C’était un homme simple, un pratiquant assidu et surtout un passionné. Il s’entraînait avec ses amis sans
rechercher la gloire, ni conséquences ou autres impacts financiers. Pour lui, l’entraînement primait sur tout. Adepte du body building, il avait commencé son apprentissage par le style « sil
lum » jusqu’au jour ou il comprit que ces techniques surnaturelles n’étaient rien d’autres que des escroqueries qui tenaient plus à intimider un adversaire qu'à des vrais arts martiaux. La
beauté mystique d’un gung fu permet parfois de véhiculer des rêves, surtout quand ce dernier peut ramener de l’argent. Bruce Lee lui a ouvert les yeux sur la réalité du combat, le travail
scientifique pour y arriver et surtout la patience et la souffrance des entraînements.
James Yimm Lee n’a peut être pas marqué l’histoire, il n’était peut être pas l’homme le plus fort au monde mais un homme qui a passé toute sa vie a l’entraînement, ne serait certainement pas non
plus le plus mauvais.